De l’intérêt d’un sens sous développé…

Un peu comme les aveugles qui développent leurs autres sens pour qu’ils deviennent bien plus sensible et qui leur permettent de compenser une, j’ai une bonne ouïe et une très bonne vue ce qui fait que j’ai un odorat proche de zéro (j’ai pas besoin de compenser quoique ce soit, c’est plutot l’inverse, j’ai un odorat fainéant).

La preuve hier après midi dans le métro : un groupe de personnes entrent dans la rame, et soudain mes voisins de rame commencent à se pincer le nez, mettent leurs manches devant leur organe nasal. J’en conclus que dans le tas de petits nouveaux, il y en a un qui pue. Certes, il y avait dans l’air une odeur que je n’arrivais pas à qualifier. Je me suis donc concentrée, et j’ai en effet pu définir cette odeur particulière et j’ai compris : un des adultes dans la rame s’est chié dessus. Mais dans le sens premier du terme. Ça sentait la matière fécale dans la rame et même 78 Oust n’auraient pas changé ce parfum si particulier dont tout le monde se serait bien passé. Sur le coup, je m’en suis voulu d’avoir vraiment insisté pour trouver l’origine du problème… Je me dis que j’aurais mieux fait de continuer à faire ma parisienne avec mon casque sur les oreilles et la tête dans ma DS…

Et c’est dans ce cas particulièrement que j’apprécie avoir un odorat sous développé, ça pourrait peut etre me sauver la vie un de ces jours

• odorat déficient